Summer festival
Jazz à Vienne Blues 9 juillet: Awek, Keb' Mo', Magic
Slim
Magic Slim Vienne 09/07/2012
04 MAGIC SLIM: How many more years - 4 blues guitar masters (Dixiefrog) 2011
04 MAGIC SLIM: How many more years - 4 blues guitar masters (Dixiefrog) 2011
Jazz à Vienne
Funk 3 juillet Fred Wesley & the New
JBs, Earth Wind & Fire Experience, George Clinton Parliament Funkadelick
05 FRED WESLEY & the J.B.S: Dawn right i am somebody (Polydor) 1974
Une soirée sold -out qui aurait pu être dédiée à la Nouvelle-Orléans tant l'ombre de la Crescent city rodait dans l'arène romaine. Le flamboyant tromboniste de New Orleans Troy Andrews alias Trombone Shorty et son gang ouvre les hostilités dans un déluge de décibels, faisant exploser les tympans de ces demoiselles du premier rang venus en masse pour le bon Dr House. Heureusement, les choses deviennent plus supportables dès que Troy prend le micro pour nous livrer une impeccable version funky d’On your Way Down d'Allen Toussaint. Très à l'aise avec son instrument de prédilection, mais aussi à la trompette, il enchaîne morceaux instrumentaux et chantés dont on reconnaît quelques titres de son dernier opus For True qui enflamment les gradins. Sa musique qu'il qualifie de Supafunkrock groove terriblement et il le prouve avec une longue reprise de I Got A Woman du grand Ray Charles. Le public en redemande et pour le rappel Trombone Shorty interprète What You Gonna Do To Me avant de prendre la place du batteur, tous les musiciens s'échangeant ensuite leurs instruments pour le set final, du pur bonheur !
06 EARTH, WIND & FIRE: Shinning star - Gratitude (Columbia) 1975
Earth Wind & Fire Vienne 03/07/2012
Earth Wind & Fire Vienne 03/07/2012
07 FUNKADELIK:On Nation under a groove Warner Bros 1978
George Clinton Jazz a Vienne 03/07/2012
08 PARLIAMENT: Do that stuff - The clown of dr. Funkenstein (Casablanca) 1976
George Clinton Jazz a Vienne 03/07/2012
08 PARLIAMENT: Do that stuff - The clown of dr. Funkenstein (Casablanca) 1976
Jazz à Vienne Bobby Mc Ferrin & Chick Corea
duet 29 juin /Hugh Laurie/Trombone Shorty 12 juillet
09 TROMBONE SHORTY : Mrs Orleans -For true (Verve Forecast) 2011
10 BOBBY Mc FERRIN: Don't worry be happy (Emi) 1988
Jazz a Vienne 12/07/2012 Trombone Shorty /Hugh Laurie
09 TROMBONE SHORTY : Mrs Orleans -For true (Verve Forecast) 2011
10 BOBBY Mc FERRIN: Don't worry be happy (Emi) 1988
Jazz A Vienne 03/07/2012
Fred Wesley & the New JB's, Earth Wind & Fire Experience, George Clinton
We want to funk
L'ancien directeur musical de
James Brown, le tromboniste Fred Wesley a la lourde tâche d'ouvrir cette soirée
funk, mais pas de problème pour ce vieux briscard qui en connaît un rayon dans
le genre. Avec ses New JB's, Gary
Winters (trompette), Ernie Fields Jr (sax) Reggie Ward (guitare) Peter Madsen (claviers)
Dwayne Dolphin (basse ) et Bruce Cox (drums), il va donner une leçon de funk au
public qui continue à remplir les gradins et qui mettra quand même beaucoup de
temps à réagir. Un set efficace teinté de soul avec quelques accents jazzy et
l'apparition express d'une chanteuse Carolin Anderon qui ne laissera pas
beaucoup de trace. Un show d'une heure
et demie, où défilent notamment Pass The Peas, le hit des JB's de 1972, Funk Your Ass son tribute au maître
James Brown dont il reprend I Got the Feelin' et en rappel
House Party succès de 1980, du
grand art !
Lorsqu'on annonce Earth Wind And
Fire, une véritable marrée humaine a
envahi le théâtre (il y a pas moins de 8500
spectateurs dans les gradins). Reformé
par le guitariste Al McKay, Earth
Wind And Fire qui a acquis une nouvelle notoriété en France grâce à Omar Si qui
dans "Les Intouchables", danse sur Boogie Wonderland se livre à une foule acquise d'avance. Un petit Beatles Got To Get You Into My Life pour démarrer, avant d'enchaîner leurs
anciens hits "disco funk" des
70' comme Shinnin Star leur premier numéro en 1975. Chorégraphie réglée aux
millimètres, EW&F joue bien, groove et ça plaît, le public apparemment venu
spécialement pour eux est aux anges.
Mais malgré la présence d'Al Mc Kay très discret, on ne peut s'empêcher de penser
que tout cela, ça fait quand même très tribute band, mais le public s'en fout
et lorsque EW&F balance en fin de set, son best of de la grande époque September,
Boogie Wonderland, Let's Groove, c'est l'explosion, on chante, on
tape dans les mains, on danse et à peine les 13 musiciens ont quitté la scène, les gradins
du haut commencent déjà à se vider.
C'est vrai qu'il est minuit passé !
Pourtant, le spectacle n'est pas fini, puisqu'on attend l'un des pères fondateurs du funk George Clinton, rien que ça ! Après le show trop bien léché de EW&F, place au foutoir sur scène, des musiciens en tenue flashy qui vont et viennent, une choriste en tenue d'infirmière qui déboule en rollers. On attaque par un vieux titre des Parliaments P. Funk Wants to get Funked Up pour se mettre dans le bain. Par contre, pas de folie pour pépé George qui a adopté le costume cravate blanc, coupé ses dreadlocks et revêtu un panama, secondé au chant il va régulièrement s'asseoir sur une chaine, ou disparaître dans les coulisses. Même si l'on se perd un peu dans l'histoire compliquée de P.Funk, Parliaments et Funkadelic qui a vu défiler dans son histoire les grands noms du genre, sur scène outre quelques membres de la famille, il y a Michael "Kidd Funkadelic" Hampton guitariste maison depuis 1973 et Garrett Shider Jr fils de l'ancien directeur musical du P.Funk décédé en 2010. Clinton fait vibrer la fosse, les gradins sont maintenant aux 3/4 vides avec Give Up the Funk de l'album Mothership Connection (Parliaments) 197 ou le méga hit de Funkadelic de1978 One Nation Under A Groove. Après le long instrumental psychédélique Maggot Brain période Funkadelic 1971, George Clinton revient en beauté avec Tear The Roof offf The Sucker (Give Up The Funk) avec les trois chanteurs de EW&F en survêt !
Refrain
Ow, we want the funk
Give up the funk
Ow, we need the funk
We gotta have that
funk
Mission remplie !
JAZZ A VIENNE Soirée Blues 9
juillet 2012
AWEK, KEB' MO', MAGIC
SLIM
Traditionnellement ces dernières
années les programmateurs de la soirée blues choisissent une formation
française en ouverture, cette année c'est l'excellente formation Toulousaine Awek
fort de ses nombreuses années passées sur la route et de ses huit albums, qui a
été sélectionné. Le groupe de Bernard
Salam qui brasse dans tous les ingrédients du blues américain livre un set énergique. On reconnaît quelques compositions de leurs deux derniers opus comme Hush
Your Mouth de "It's Rollin" ou A Place Where I Can Hide de "Rich & Famous". Comme
d'habitude leur harmoniciste Stéphane Bertolino séduit le public. Dommage que
leur set se soit déroulé pendant l'installation d'une partie des spectateurs et
que le groupe a dû quitter la scène au bout de 45 minutes, remballant leur
matériel pour aller enflammer le club de minuit dans une ambiance plus
intimiste qui leur convient finalement
mieux.
Arrive Keb Mo, entourée d'une formation électrique loin du
style delta blues revivaliste avec Muddy
Water son hommage au grand bluesman suivi
de Perpetual Blues Machine. Alternant Fender rouge et National
Steel Guitar, Keb se lance dans une série de ballades plus ou moins folky, The
Reflection (I See Myself In You) qui donne son nom à son dernier
album, "More Than One Way Home", ou le nostalgique Henri. Si ses textes bien ciselés
semblent séduire de nombreux spectateurs, d'autres semblent plutôt s'ennuyer !
Everything I Need et Angelina
avec Jeff Paris à la mandoline sont un plus punchy , il
enchaîne avec The Whole Enchilida titre d'ouverture de son dernier opus, That's Not Love à l'harmo et à la steel guitare, le très cool France (My baby wants to go to France. Le
très Chicago blues Dangerous Mood réconcilie
tout le monde et recueille les applaudissements nourris du public. Keb' Mo'
termine son set avec the Door,
laissant ses deux claviéristes et le guitariste interpréter une partie de la
chanson. Lorsqu'il revient pour le
rappel les techniciens ont déjà débranché son matos, quoi qu'il en soit le Californien
prend le micro et au grand soulagement du public on rebranche son ampli !
Arrivent sur scène, les Teardrops,
les musiciens de Magic Slim qui en guise de tour de chauffe poussent la chansonnette
à tour de rôle. Le très efficace batteur Brian Jones interprète Walking The Dog, le guitariste John
McDonald, Little Reed Rooster et le bassiste Andre Howard un bon blues mid-tempo
non identifié. Un puissant roulement de
tambour et Brian annonce en s'époumonant
l'imposant Magic Slim (habitué des lieux) qui d'une démarche hésitante va
s'asseoir sur une chaise (la dernière
fois qu'on l'a vu il se produisait encore debout). Il fait
vibrer sa guitare et attaque avec Living In My Neighborhood
au phrasé encore hésitant, enchaîne avec le Talk
To Me Baby d’Elmore James qu'il fait reprendre par le public. Suit une
série de blues à tempo lent comme Bad Boy, puis un petit air connu Mustang Sally pour redynamiser les
spectateurs. Pendant plus d'une heure le bluesman au visage buriné va faire vibrer
la foule enchaînant ses classiques, l'excellent Crazy woman, sa profession de foi I'm A Bluesman, Move To Kansas City, Cummin
Prison Farm, il quittera la scène après Goin'
To Mississippi. Malgré ses 75 ans Magic reviendra
finir en beauté en compagnie de
Keb' Mo' avec Help me,
The blues is alright
Magique !
Jazz a Vienne 12/07/2012 Trombone Shorty /Hugh Laurie
Une soirée sold -out qui aurait pu être dédiée à la Nouvelle-Orléans tant l'ombre de la Crescent city rodait dans l'arène romaine. Le flamboyant tromboniste de New Orleans Troy Andrews alias Trombone Shorty et son gang ouvre les hostilités dans un déluge de décibels, faisant exploser les tympans de ces demoiselles du premier rang venus en masse pour le bon Dr House. Heureusement, les choses deviennent plus supportables dès que Troy prend le micro pour nous livrer une impeccable version funky d’On your Way Down d'Allen Toussaint. Très à l'aise avec son instrument de prédilection, mais aussi à la trompette, il enchaîne morceaux instrumentaux et chantés dont on reconnaît quelques titres de son dernier opus For True qui enflamment les gradins. Sa musique qu'il qualifie de Supafunkrock groove terriblement et il le prouve avec une longue reprise de I Got A Woman du grand Ray Charles. Le public en redemande et pour le rappel Trombone Shorty interprète What You Gonna Do To Me avant de prendre la place du batteur, tous les musiciens s'échangeant ensuite leurs instruments pour le set final, du pur bonheur !
Changement d'ambiance avec Hugh Laurie, très intimiste dans le genre bouge de la Nouvelle-
Orléans avec des abat-jour placés à côté de chaque musicien. Le comédien
démarre au piano avec le bluesy Mellow Down Easy de Little Walker enchaînant
par une superbe version de St James Infirmary aux arrangements somptueux. Le
bonhomme s'avère redoutablement efficace et vous bouche un coin aux septiques. Accompagné
par une brochette d'excellents musiciens, il revisite les standards de la
musique noire du siècle dernier et avant chaque morceau le comédien qui
pratique, un humour très british prend
le soin d’expliquer les origines des chansons. Dans la set list on
trouve la plupart des titres de son unique album Let Them Talk de 2011 ; le gospel Joshua Fit The Battle Of Jericho,
John Henry, Winin’ Boy Blues et Buddy Bolden’s blues deux titres du pianiste de
la Nouvelle Orleans Jelly Roll Morton,
Tipitina le classique du mardi gras du Professor Longhair, Swanee river
popularisé par Ray Charles, seule exception à la règle une reprise du Yeah Yeah
de Georgie Fame. Une belle soirée, mais on ne peut s'empêcher de se poser la
question : combien il y aurait eu de rangée vide dans le théâtre antique si Hug
Laurie ne bénéficiait pas de la
notoriété de la série Dr House !
11 SHAGGY DOGS : Promise - Who let the Shaggy Dogs out ? (Mosaic) 2011
12 OLIVIER GOTTI: Dust My Brown (self)
13 SUITCASE BROTHERS: Low down -Gettin' outta town (Self) 2011
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