SURFINBIRD RADIO SHOW N°140 BLUES RULES

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SURFINBIRD RADIO SHOW N°140 12 MAI

Part 1
BLUES RULES CRISSIER (CH)

01 THE BLACK DIAMOND HEAVIES: “Poor brown sugar”- Every damn time (Alive) 2007
02 SCISSORMEN: “Move baby move” - Luck in a hurry (Vizztone) (2008)
03 HELL’S KITCHEN: “Right hand” - Mr Fresh (Absinthe) 2009
04 WATCHMAKING METROPOLIS ORCH.: “Packed my suitcase” - Achtung mit zuviel spass 2005
05 BLUE MOTHER TUPELO: “Tupelo” Heaven & Earth (Diggin’) 2009
06 JIM MURPLE MEMORIAL: “Jungle zoo” - R&B Jamaicain (Patate Rec.) 1998
07 HONKEYFINGER: “Margarine man” Invocation of the demon (Honkeyfinger) 2008
08 FRANK HOIER: “Jesus doesn’t give tax breaks” - Lovers & Dollars (Platapus) 2008
09 VERONICA SBERGIA: “Blues when it’s rains” - Ain’t nothing in ramblin’ (Autoproduction) 2008
10 WES MACKEY: “Prisoner” – Beyonds words (Bluesline) 2009
Part 2

11 AWEK: “I cry all day long” - It’s rollin’ (Mosaic) 2010
N° 1 BLUES RADIOS AIRPLAY/N°2 POWER BLUES (may)
12 MANNISH BOYS: “Black night” Shake for me (Delta Groove) 2010
N°2 BLUES RADIOS AIRPLAY /N°1 POWER BLUES (may)



13 JAVINA MAGNESS: “The devil is a angel” - The devil is an angel too (Alligator) 2010
14 MEENA : “Try me” -Try me (Ruff) 2010
15 THE HOLMES BROTHERS: “Living well is the best revenge” - Feed my soul (Alligator) 2010
16 MANNISH BOYS: “The bullet” - Shake for me

THE VERY FIRST UNDERGROUND BLUES FESTIVAL OF SWITZERLAND

BLUES RULES
THE VERY FIRST UNDERGROUND BLUES FESTIVAL OF SWITZERLAND
Château de Crissier
15 et 16 mai 2010

Étonnant festival que ce Blues Rules  suisse qui a vu défilé, dans un froid de canard le 15 et 16 mai 2010 plus d'une vingtaine d'artistes; hommes orchestres, duos ou groupes qui s'enchainaient dans une précision d’horloger helvète.
Samedi 12 heure pile, les hongrois  de T. ROGERS ouvrent le bal avec un blues rock des plus classique, suivi de SIR RED MOUTH le premier déjanté de la journée, qui lorsqu'il pose son dobro fait des claquettes sur une estrade en bois spécialement emménagée pour lui!
FRANK HOIER et sa belle batteuse découvert dans les rues de L.A. par Vincent l'un des organisateurs prennent la relève avec leur blues électrique à la White Stripes, ils revisitent avec bonheur les classiques du blues et du rock and roll passant sans complexe de Robert Johnson à Bo Diddley. Arrive BLUE MOTHER TUPELO un autre duo ricain formé par le couple Ricky et Micol Davis (guitare et orgue) dans un style plus soul rock, excellent ! Les français du JIM MURPLE MEMORIAL un peu étonné d'être programmé dans un festival blues réchauffent la centaine de spectateurs présent avec leur ska festif. La sympathique italienne VERONICA SBERGIA va faire un tabac avec sa musique roots, son sens de la Commedia dell' arte et le soutient de ses Red Wine Serenaders formés de Max de Bernadi (guitare) Alessandra Ceccala (contrebasse) renforcé ce jour là d'un guitariste supplémentaire, Véronica qui alterne ukulélé, washboard ou kazoo nous ramène au début du siècle dernier avec ses reprises de standards des pionnières du genre où des classiques du folk blues. Elle est la grande triomphatrice de ce festival. Le cacophonique orchestre de cuivre suisse THE WATCHMAKING METROPOLIS ORCHESTRA la remplace sur scène, une heure plus tard, place à la slide avec SCISSORMEN. Chemise psyché et purple shoes, le guitariste livre avec son batteur un excellent set et finit une partie de show dans le public. Il est 20H 30, le REID PALEY TRIO de Brooklin joue une musique aussi sombre que leurs costards. Arrive WES MACKEY qui a récupéré au dernier moment le batteur des Black Diamond Heavies, assis sur une de ses valises, il fédère à nouveau le public avec ses reprises de classiques comme:  Boom Boom , Everyday I Have the Blues, Rock Me Baby et nous interprète un intense Prisoner extrait de son dernier album ,gros succès. 22H 30, le chanteur  des BLACK DIAMOND HEAVIES hurle avec sa voix d’outre tombe dans un déluge d’orgue suivit par un autre  hurleur HONKEYFINGER qui fait fuir les derniers puristes. Il est près d’une heure du matin, une centaine de fans frigorifiés sont encore la pour  les HELL'S KITCHEN un très bon combo suisse avec un batteur bricoleur qui a intégré à ses futs un tambour de machine à laver qui frotte sur une espèce de fourche! On nous annonce des invités surprises; LES PRODUCTEURS DE PORCS ?! auréolés du titre de l'orchestre national du Groland, ils vont pendant une heure massacrer les classiques du punk, on remarque dans le trio de choriste Christophe Salengro le président du Groland complètement bourré, décalé mais  historique !
Il est trois heures du mat’ une nouvelle expérience nous attends, dormir au Bunker abri anti- atomique  dont les nombreuses portes blindées ont été  ouvertes  pour l’occasion pour héberger les bénévoles et  autres invités. 
Dimanche 11heure, le soleil tente une percé, le festival redémarre déjà dans le parc du château avec des guitaristes solistes, le suisse WONKEYMAN qui retranscrit les tubes Pop et YOM FROM MARS un martien français qui nous compte ses road movies. Place au garage punk avec un autre helvète GUITAR FUCKER homme orchestre qui braille In bed with Mickey Mouse tout un programme ! Dans le même esprit l'énergique SHAKE IT LIKE A CAVEMAN sorti du fond du Tennessee nous livre un boogie à la rage punk. Son compatriote IAN THOMAS radouci l'ambiance avec son folk plus intimiste.
A 16 H les jeunes genevois MAMA ROSIN triomphe avec leur cajun électrique, c’est la
première révélation de la journée. Avec leur mélodéon le trio nous plongent avec délice entre reprises et compositions dans le parfum de la Louisiane, à découvrir d'urgence ! Ils viennent de sortir chez Voodo Rhythm ; « Brule lentement ». Mais on n’était pas encore au bout de notre
peine, arrive le duo slovaque LUBOS BENA & MATEJ PTASZEK, Matej, un petit gros en salopette qui revisite les standards du blues d’une voix de falsetto accompagné par son compère Lubos roi de la dobro, on dirait entendre une vieux phonographe. Leur blues jovial forgé dans les rues de Prague séduit instantanément le public,
Je jette l'éponge après la bonne prestation du blues rocker écossais DAVE ACCARI !

Une belle réussite que ce premier festival auquel il n'aura manqué qu'un peu plus de soleil et de public, il faut saluer les deux jeunes organisateurs Thomas et Vincent pour leur audace  et on espère qu’il y aura une suite  l’année prochaine.

2/06/10